Le concept

Présentation :

Là où s’arrêtent les mots, la musique permet de communiquer et de s’exprimer. Langage universel, elle offre un support de communication et permet avant tout de développer des interactions. On peut donc mettre en avant l’expérience identitaire de l’enfant qui en bénéficiera.

Objectifs :

Il est très important de ne pas se focaliser, dans un premier temps, sur l’accomplissement des objectifs lors d’un tel accompagnement. Il est important de s’assurer de l’intérêt de l’enfant et du plaisir ressenti afin de permettre une mobilisation efficiente lors de l’accompagnement. Tous ces axes de travail ne seront pas forcement satisfaits mais permettront d’affiner une ligne de conduite éducative propre à chaque usager.

  • Diminution de la detresse psychique
  • Utiliser la musique comme moyen de développer l’expression personnelle et la créativité.
  • Découvrir le monde sonore
  • Ressentir le son, faire le lien entre sons et sensations
  • Explorer, produire des sons
  • Développer la concentration
  • Partager et échanger avec les autres
  • S’exprimer
  • Ressentir du plaisir
  • Ressentir la musique
  • Favoriser la participation active
  • Développer la capacité à s’exprimer

Mise en place :

Mener un travail à la fois sur le son, la musique, le bruit, le corps, la relation entre le geste et les sons. Travail rythmique, découverte des sonorités, manipulation d’instruments, exploration sonore, chansons, tous ce qui permettra de s’apaiser, prendre du plaisir et d’amener les enfants vers la communication, l’expression et le développement personnel.

Introduction

On se demande en tant que personne typique comment font les musiciens pour lire le solfège ? Au-delà de la difficulté, il y a le côté aversif de la transcription…Pourtant avec un peu de couleur, cela parlerai à bien plus de monde. Pourquoi ne pas solliciter nos capacités colorimétriques à ces fins? Les couleurs, même si on ne les nomme pas, on peut les discriminer plus facilement qu’un symbole… On va donc rendre accessible l’utilisation fonctionnel d’un objet, d’un instrument, et permettre à l’enfant de produire un son, un enchainement, une comptine, sans se rendre compte que la musique deviens plus qu’un partage, il devient un média  de communication et aussi d’apprentissage …

Cet outils a été donc été conçu afin d’amener un certain ludisme à l’apprentissage, non pas que de la musique uniquement mais aussi d’autres codes plus fonctionnels facilitant le quotidien.

Principe pédagogique

L’enfant :

La première chose à assimiler, c’est que la musique doit rester un plaisir. L’enfant que l’on accompagne n’est pas un futur musicien, c’est avant tout une personne qui va se construire physiquement et psychiquement, et qui doit apprendre à choisir, initier une demande, un besoin peu importe la méthode de communication tant que l’échange est fonctionnellement approprié.

En ce sens, tout a été conçu  pour captiver le regard de l’enfant afin qu’il cible ce qu’il est en train de faire. La notion de concentration se travail plus aisément tant l’aspect attrayant du support permet d’encourager le travail. Vous l’avez compris nous visons à terme une certaine autonomie, par le biais d’un façonnement bien précis. Nous resterons tout de même aux antipodes du conditionnement, préférant la discipline positive au renforçateur. Il est nul question d’apaiser un trouble ou d’encourager un bon comportement grâce à des méthodes conditionnantes, mais plutôt en utilisant les difficultés rencontrées au quotidien pour en faire des opportunités d’apprentissage. Tout doit avoir un sens. Ce que l’enfant fait, il faut qu’il en ait assimilé le but, c’est « l’estime de soi », la plus belle récompense.

La place de l’adulte :

L’expérience a démontré que l’apprentissage est altéré lorsque le contexte éducatif est répressif ou lorsque le lien est empêché. Nous sommes donc toujours présents même à distance, car l’enfant va s’impliquer et se construire par notre approche et nos encouragements. Il est capable, ne le sait peut-être pas mais c’est écris à travers notre savoir-faire, notre savoir-être, et donc forcément à travers notre accompagnement. Ne parlons pas de bonne distance ou de juste proximité dans ces moments-là car ces notions, aussi justes soient-elle, permettent de nous différencier sur le plan institutionnel mais peuvent être une entrave à ces valeurs humaines communes qui entretiennent la coopération.

Qui choisit :

Il va de soi qu’on apprend plus facilement quand on veut. L’enfant doit donc choisir sa chanson. Il faut juste veiller à ne pas le mettre en échec avec une mélodie fastidieuse car nous le verrons, il y a trois niveaux de difficulté (Octaves centrales, les octaves plus aigus et plus graves, les dièses). Afin de lui laisser cette sensation de liberté, il faut donc lui mettre à disposition un panel de chanson accessible au jeu et surtout précurseur d’une réussite motivante.

Comment jouer :

Est-il utile de chercher un positionnement conventionnel ? L’important n’est-il pas celui qui apporte un maximum de confort à l’élève.  Il faut jute ne pas mélanger position inconfortable et inappropriée. Tout doit être adapté de manière à apprendre de façon ergonomique certes mais surtout approprié, dès lors l’élève sera plus à l’aise lors de l’atelier. 

Chanter ! Oui chanter avec l’enfant la chanson qui l’aura choisie lui permettra de s’éveiller dans son imaginaire, mais aussi de l’engager d’avantage sur l’objectif musical. On mettra ensuite les paroles de côté et on utilisera uniquement la partition couleur durant l’atelier afin de chanter les notes pour développer son oreille.

Pour qui ?

Un outil destiné, à la base à tous les enfants désirant jouer une mélodie pour le PLAISIR. Mais, après trois de travail et de recherche, la motivation d’un tel outil est devenue tout autre. Il vise les personnes en situation de handicap ou neurodifférentes n’ayant pas les bases en terme de graphisme, de numérisation, en colorimétrie ou d’alphabetisation. quoi de mieux pour un enfant de 8 ans, par exemple, que de venir d’apprendre ces bases pour ensuite acquérir des compétences plus ciblées. Ceci dit, l’application ne fait pas tout, même si elle apporte énormément, si les exercices ne sont pas travaillés en périphérie avec les partenaires sociaux ou la famille, le travail ne sera pas efficient.