L’inclusion

L’inclusion, un danger si elle n’est pas maîtrisée. Tout se prépare, de la mise en place des outils aux apprentissages, rien ne doit être fait au hasard.

Aujourd’hui la tendance est négative, on place les personnes TSA en échec à répétition en demandant (à leur place et en leur nom) de les garder à l’école, de leur trouver un emploi, de leur donner des loisirs, etc. alors que leur premier besoin est qu’on s’occupe de leur TSA. J’ai l’impression que beaucoup oublient que les apprentissages sont entravés par les troubles. Il faut apaiser les troubles pour favoriser les fonctions cognitives et l’inclusion , il n’y pas d’autres solutions.

Beaucoup essaient de construire l’ETRE HUMAIN et donc ne respectent pas ses troubles. On ne construit pas une personne, elle se construit et on l’alimente. De manière plus concrète, la personne doit réfléchir à partir d’informations perçues et non apprendre par cœur. Apprendre c’est bien mais si on ne comprends pas, ce n’est pas fonctionnel. Des mots certes mais celui qui fait la nuance diminuera les maux. C’est ainsi qu’arrivera chez la personne TSA la perception de soi, pour en arriver ensuite à l’estime. Quoi de mieux que l’estime de soi? Un pas vers la discipline positive, pour enfin quitter le comportementalisme.

A partir de là, il faut faire la distinction entre fonction cognitive et fragmentation sensorielle, tout est lié mais pas identique. Si les informations sensorielles ne sont plus maîtrisées, alors l’état de crise de l’individu y sera souvent associé. Dès lors on ne pourra pas le solliciter sur le plan intellectuel. Vous savez donc quoi faire pour que la personne TSA puisse apprendre et comprendre sereinement : apaiser et respecter sa temporalité.

En conclusion, ne pas se projeter à la place de la personne accompagnée. Je le clame, pensons à l’inclusion, oui, mais admettons certaines priorités qui la favoriseront.

Bendo

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